
« L’audition des magistrats par une Commission d’enquête Parlementaire est une véritable hérésie démocratique qui viole la séparation des pouvoirs reconnue par la Constitution du Sénégal« , a constaté Alioune Tine.
Selon le droit de l’hommiste, sur sa page X, « c’est soumettre le pouvoir judiciaire sous le contrôle d’un Parlement où le parti au pouvoir est largement hégémonique. Quand le même Parti contrôle également le pouvoir exécutif, l’appareil d’état et les institutions, on risque de basculer dans un régime illiberal« .
« Ce serait une régression. Une réforme qui risque de bloquer tout horizon de progrès en matière de démocratie. Cela m’étonnerai que le Conseil constitutionnel puisse l’accepter« , conclut-il.