
Avec l’autoritarisme flagrant qui motive l’arrestation arbitraire de Moustapha Diakhaté, je comprends mieux pourquoi le camp du pouvoir n’a pas voulu entendre évoquer, lors de son fameux dialogue, la suppression de l’article 254 du code pénal.
Ce dialogue en réalité n’était que de la poudre aux yeux.
Rappel de l’article 254 :
« l’offense au Président de la République par l’un des moyens énoncés dans l’article 248 est punie d’un emprisonnement de six mois à deux ans et d’une amende de 100.000 à 1.500.000 francs ou de l’une de ces deux peines seulement.
Les peines prévues à l’alinéa précédent sont applicables à l’offense à la personne qui exerce tout ou partie des prérogatives du Président de la République. »
Dans une démocratie qui se respecte, offenser un chef d’Etat dans le débat politique serait « un crime de lèse-majesté » ?
Qui plus est, ceci est inexistant en l’espèce.
Baayi léen jaambur mu gnibbi keur’eum.
Trop c’est trop !
* Aly BATHILY
Coordonnateur de la République des Valeurs/Réewum Ngor – France.