
Mamadou Dione a répondu au communiqué des Cellules de PASTEF Hann Maristes. Le président du Conseil d’Administration – Maristes Ca Kanam a tenu à rétablir la vérité sur plusieurs points. Car, il soutient que ses propos ont été « volontairement déformés pour créer une confusion » entre sa personne, l’association Maristes Ca Kanam, et le parti PASTEF.
Texte, in extenso :
Je prends acte du communiqué publié par les Cellules de #PASTEF Hann Maristes, et je tiens à rétablir la vérité sur plusieurs points, car mes propos ont été volontairement déformés pour créer une confusion entre ma personne, l’association Maristes Ca Kanam, et le parti PASTEF.
1. Une déformation volontaire de mon texte
La publication en question relevait d’une contribution personnelle, et n’avait rien à voir avec Maristes Ca Kanam. L’y associer relève d’une manipulation grossière qui vise à détourner le sens de mon message pour l’opposer artificiellement à des militants ou au parti.
2. La responsabilité individuelle du coordonnateur
Le cœur de mon propos concernait le comportement du Coordonnateur communal, M. Justin Correa. Au lieu de répondre directement aux interpellations, il se cache derrière les instances du parti pour se protéger, créant ainsi une confusion entre une critique citoyenne légitime et une attaque contre PASTEF ou ses militants. Cela démontre une fois de plus son incapacité à assumer ses responsabilités et son comportement décevant, qui ne reflète en rien ce qu’incarne le leader du parti, M. Le Premier Ministre Ousmane SONKO.
3. De quels règlements de comptes parle-t-on ?
Je ne suis ni membre du parti, ni candidat à une quelconque instance, ni acteur politique. Je ne cherche donc aucun privilège ni position. Mon engagement est citoyen et communautaire, sans autre intérêt que celui de servir mon quartier et mon pays. Par conséquent, parler de “règlements de comptes” est totalement infondé.
4. À quel titre interpeller un coordonnateur ?
La question posée dans votre communiqué à ce sujet est révélatrice d’un état d’esprit. Faut-il désormais “jouir d’un titre” pour interpeller un coordonnateur ? Depuis quand un citoyen n’aurait-il plus le droit d’adresser une interpellation à un responsable public ou politique ? Cette posture illustre parfaitement comment certains, grisés par leur ascension, en viennent à oublier les principes de proximité, d’humilité et de redevabilité qui ont porté leur mouvement au pouvoir.
5. Une clarification nécessaire
Contrairement à ce que laisse entendre votre communiqué, je n’ai aucun différend avec les militants de PASTEF. La majorité d’entre eux, au contraire, se sont toujours montrés solidaires avec nos initiatives citoyennes et communautaires. Ma critique vise exclusivement une personne qui, par son attitude, fragilise la crédibilité et l’image du parti qu’il est censé représenter.
En résumé, je réaffirme que je ne suis animé d’aucun agenda politique, mais uniquement par le souci de transparence et de cohérence entre les paroles et les actes. Ceux qui se sentent visés devraient avoir le courage d’assumer leur posture plutôt que de se réfugier derrière les structures du parti.
Mamadou Dione
Président du Conseil d’Administration – Maristes Ca Kanam