
Deug nékhoul ! Il ne porte plus la vision du PROS. D’ailleurs, nul ne peut réaliser le rêve « du promeneur solitaire » à sa place. Il s’est forgé seul, s’est battu seul contre le « système », s’est fait torturer et traîner dans la boue. Il s’est fait piéger et emprisonner, empêché de participer à l’élection présidentielle et même de choisir son candidat de cœur.
Le PROS en a vu de toutes les couleurs pour établir le PROJET, à tort ou à raison. Il a la légitimité populaire, son Projet mériterait d’être mis entièrement en œuvre pour le bonheur des 54% qui l’ont élu. Diomaye devrait réussir ou échouer avec Sonko. Il n’y arrivera jamais seul.
L’impatience du peuple face aux tergiversations
Ceci étant dit, le peuple se meurt et l’espoir est dissous. Président Diomaye, la populace se lasse de vos interminables rassemblements (assises de la justice, dialogue national). Pour cette fois-ci, le choix du lieu ne laisse rien augurer de sérieux : le Grand Théâtre. Vous auriez pu simplement nous envoyer un vocal WhatsApp, cela aurait été très bien, le temps presse.
L’économie sénégalaise en péril : un appel à l’action
Votre « Jubanti Kom » ne fonctionnera pas tant que vous ne ferez pas appel aux Sénégalais de tous bords capables de redresser l’économie. Des solutions existent, car elle titube et s’écroule. On n’emprunte pas pour se nourrir. On emprunte pour investir, pour fouetter et dynamiser l’économie. Le pays est devenu le plus endetté de l’Afrique. Son taux d’endettement est de 119% du PIB. En moins de deux ans, la dette est passée de 99,7% à 119% du PIB. L’économie est en perte de croissance, le taux de chômage en croisière, les entreprises locales mettent la clé sous le paillasson et les braves acteurs du secteur informel subissent de plein fouet les difficultés.
Attentes et réformes structurelles urgentes
Monsieur le Président, retenez-vous de nous annoncer des mesures de restructuration structurelle qui supplantent votre Agenda National de Transformation lancé pompeusement le 14 octobre 2024.
La plèbe applaudirait cependant à la suppression des fonds politiques, à la réduction des budgets de la présidence, de l’Assemblée nationale et de la Primature, à l’annulation de l’achat de voitures des députés, à la réduction de salaire de certains DG, à la consolidation de certaines agences, et au dégraissage tout court du train de vie de l’État.
Le 1er août 2025, l’Officier en Chef délivrera un certificat de souffrance. J’espère qu’il ne sera pas un de plus pour le peuple moribond. Watch the sky!
* Par Meleye Seck,
Président de l’Alliance des Bâtisseurs